La lutte Gréco-Romaine interdit formellement la saisie de l'adversaire en-dessous de la ceinture. Dans ce style, il est interdit de faire des crocs-en-jambe et d'utiliser activement les jambes dans l'exécution de toute action.
Les origines de la lutte gréco-romaine ne sont pas à chercher dans l’Antiquité puisque les compétitions chez les Grecs et les Romains se déroulaient dans un style proche de la lutte libre.
Ce style fut lancé au XIXe siècle par un ancien soldat de Napoléon du nom d’Exbroyat qui démontrait dans les foires de Lyon ce qu’il appelait la « lutte à mains plates » pour la distinguer des autres sports de combats où les coups étaient permis.
En 1848, il instaura la règle de ne pas porter de prises au-dessous de la ceinture et interdit les prises et les torsions douloureuses qui pouvaient blesser l’adversaire.
La « lutte à main plates » aussi appelée « lutte française » se développa à travers toute l’Europe et devint le sport phare du XIXe siècle.
Le père du terme « gréco-romaine » serait le lutteur italien Basilio Bartoli qui exprima par cette appellation le regain d’intérêt pour les valeurs de l’Antiquité.
La lutte gréco-romaine fut le premier style inscrit aux Jeux Olympiques modernes d’Athènes en 1896 et cette forme de divertissement professionnel devint un sport amateur de tout premier ordre au cours du XXe siècle.
Elle ne fut jamais absente du programme olympique, à l’exception des Jeux de Paris en 1900.
Actuellement, la lutte gréco-romaine compte sept catégories de poids :
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55 kg
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60 kg
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66 kg
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74 kg
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84 kg
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96kg
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120 kg
Selon le classement de la dernière Coupe du Monde de lutte gréco-romaine, les pays qui dominent ce style sont les suivants :
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Ukraine
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Etats-Unis
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Turquie
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Russie
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Iran
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Géorgie.
Au-delà des résultats des Coupes du Monde qui font ressortir les grandes nations de lutte, il faut relever qu’au niveau individuel des pays tels que Cuba, la Suède, l’Arménie ou l’Egypte comptent d’excellents compétiteurs en lutte gréco-romaine.
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