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Le KUSHTI, lutte traditionnelle indienne, perpétue une tradition où chaque combat est une quête spirituelle.
Les lutteurs de tous les âges se retrouvent sans considération de caste, fils de bonne famille, paysans modestes, commerçants...
La lutte apparaît alors comme une anomalie dans une société où les contacts physiques sont rarissimes.
La force physique n'est pas ici une fin en soi mais un moyen pour parvenir au contrôle des muscles et de l'âme |
Lieu de pratique
les lutteurs s'entraînent dans l'akhara, l'arène sacrée.
La surface de combat est constituée d'une terre douce et épaisse nourrie de lait et d'huile parfois parfumée symbolisant la " terre mère ".
Tenue vestimentaire
les lutteurs sont revêtus d'un simple pagne.
Conditions d'intervention
les saisies bras sur jambes et jambes sur jambes sont permises.
Le combat se déroule également au sol.
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Dans l'akhara, le "jor" est le combat délivré pour l'exercice du corps et de l'esprit.
A chaque attaque, répond un mouvement défensif.
Les lutteurs à la fin de l'entraînement se couvrent le corps et la tête de terre pour sécher la sueur et éviter de se refroidir trop vite.
Ce cérémonial de relaxation est complété par des massages pour soulager les muscles mais aussi exprimer le respect mutuel.
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Lorsque les lutteurs quittent l'akhara, pour se retrouver sur l'arène extérieure, le combat rituel devient compétition.
Les lutteurs se baignent avant et après les tournois ou "dungal" avant pour se purifier, après pour éliminer les impuretés nées du combat.
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